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KOR : À jamais gravé dans ma mémoire
et dans mon coeur ! Pourquoi ?

 

par Tbp

 

 

私の記憶と心に永遠に刻まれます! 何のために ?
Watashi no kioku to kokoro ni eien ni kizama remasu! Nan'notameni?
KOR : à jamais gravé dans ma mémoire et dans mon cœur ! Pourquoi ?


[Attention Spoil]

Pour répondre à cette question, il me faut utiliser “le pouvoir des Kasuga” pour faire un retour dans le passé de 33 ans.
À l'époque, je ne connaissais rien de KOR à part la version française, j'utiliserai donc les prénoms de la série en VF.

Vu la chronologie des diffusions, je suis certain d'avoir regardé pour la première fois Max et Compagnie en 1990 sur la cinq, et aussi parce que lors de la diffusion sur TF1 de 1996 à 1997, j'étais déjà rentré dans la vie active du travail.

À l'époque j'avais donc 12 ans. J'étais un collégien plutôt moyen, mon cercle d'amis pouvait se compter sur les doigts d'une main. Et j'étais un accro des séries animées japonaises.

Je ne connaissais rien de la culture du pays du Soleil Levant.
J'avais pourtant le sentiment que dans chaque série que je regardais, il y avait un message  transmis dont des valeurs qui me faisait écho.

Pour M&C (KOR), le 1er élément qui m'a marqué c'est le générique , sa mélodie entêtante et les paroles faciles à retenir chantés par Claude Lombard.
Le second moment inoubliable est bien sûr la scène de l'escalier et du chapeau paille rouge.
La découverte du personnage principal masculin (le héro) “Max”, et du personnage principal feminin (la belle héroïne) “Sabrina”, très classe, sensuelle, avec ses longs cheveux noirs et avec ses grands yeux vert-émeraude, tel un océan dans lequel on aurait envie de plonger.
Le troisième élément, pour moi, c'est la scène où “Max” attiré dans la salle de musique par le son du solo de saxophone et où il discerne dans la pénombre la silhouette et le visage de Sabrina.
Le saxophone dont la mélodie douce, mélancolique et enivrante vient faire chavirer l'âme et transpercer le cœur.

Le tempérament foncièrement trop gentil de “Max” (sans doute causé par sa relation avec ses soeurs, les jumelles, qui n'ont pas eu la chance de connaître leur mère), avec ses principes, ses préjugés et son côté un peu gauche, voire parfois carrément bancal dans ses relations, surtout avec Sabrina et Paméla.

Le contraste des deux facettes de “Sabrina”, son côté sombre où elle se montre forte et rébelle, avec ce je- ne-sais-quelque-chose de justicière, et son côté fragile et douce quand elle est seule avec les personnes qu'elle accepte de laisser entrer dans la zone de son entourage proche et à l'abri du regard des autres.

La capricieuse et jolie Paméla, à qui, aussi bien, Sabrina que Max n'arrive pas à dire “non”, car l'un comme l'autre ont peur de la blesser ou de la faire souffrir de quelque façon que ce soit, même si c'est ce qui finira par arriver. Il y a la scène du trèfle à quatre feuilles (épisode 15), celle du poisson dans l'OAV, 1re scène sur le toit entre Sabrina et Paméla avec le ballon (épisode 4), puis celle sur le toit ou Sabrina déclare qu'elle soutiendra Paméla dans sa relation avec Max (épisode 15), alors même qu'elle s'apprêtait à embrasser Max inconscient dans son lit d'hôpital, baiser qui n'a pas eu lieu. Car il s'est réveillé juste au moment où Sabrina était à quelques centimètres de son visage. Je suppose que c'est parce qu'il a reconnu le parfum de Sabrina que Max est sortie de sa torpeur (épisode 14).
Cette suite de deux épisodes (14 et 15) où enfin Sabrina prend l'initiative de laisser parler ses sentiments dans le 14, et le retournement de situation dans le 15 où elle s'efface complètement pour laisser à Paméla le champ libre, me fait mal au cœur car, pour ne pas blesser Paméla, elle s'inflige ainsi qu'à Max une souffrance indescriptible, et c'est pour moi inacceptable.

Même si je les apprécie moins pour leur côté dérangeant, les personnages de Komatsu et Hatta sont, après une longue réflexion, indispensables et incontournables, car ils représentent la part d'ombre que Kyosuke (et de bon nombre d'adolescents à cet âge) refoule de sa personnalité. La scène dans la chambre de Komatsu laisse entrevoir un court instant cette face cachée de Kyosuke.

 

Un autre personnage qui pour moi a de l'importance dans la série, c'est le patron de l'ABCB, Louis / George en fonction de la version française, マスター(Master) / Boss en fonction de la version japonaise ou américaine. Il n'a pas de pouvoir particulier, mais son expérience de la vie lui permet de très vite discerner le caractère particulier de la relation entre Sabrina et Max. Il leur prodiguera à chacun de précieux conseils, avec une très grande bienveillance et beaucoup de tendresse.

 



Bien entendu, au fil de l'épisodes, je me rends compte que les personnages sont très attachants, car à 12 ans, il m'est facile de m'identifier à “Max”, même s'il est plus âgé et de voir dans le personnage de “Sabrina” la petite amie idéale, tantôt forte et fragile, tantôt sombre et lumineuse.
Cet attachement se confirme à chaque épisode et j'y ai laissé de nombreuses larmes.

Il y a quelques semaines maintenant, j'ai voulu faire découvrir Max et Compagnie à ma fille de 13 ans (et donc mes deux garçons de 7 et 5 ans, l'ont découvert aussi).
Ils ont vu les épisodes 1 à 4 en VF.
Mes enfants ont apprécié le début de la série.
Bien entendu, ma fille en a une lecture bien différente de mes garçons, ces derniers ayant surtout retenu le fait que Max dispose de pouvoirs “magiques”, et qu'ils ont trouvé cela très cool.
Alors qu'elle a plus apprécié l'approche sentimentale des relations entre les protagonistes.

De mon côté, j'ai cherché à regarder le reste de la série, j'ai acheté les 10 DVD en version 2 coffrets ainsi que le coffret collector pour voir les OAV, les deux films et les trois romans. J'ai regardé la série deux fois en l'espace de quelque jours en VF, puis en VOSTF. Et j'y ai de nouveau laissé de nombreuses larmes.
J'ai dévoré les trois romans de Shin KOR en 12h. Dans le même temps, j'ai commencé à lire le site de CyberFred et aussi celui de Tcv (j'y ai encore beaucoup à faire). Et j'ai demandé de l'aide pour m'inscrire sur le forum.
J'écoute avec attention les podcasts de Kody qui ouvrent pour moi une nouvelle dimension dans la lecture de KOR.

J'écoute en boucle les musiques de la série en streaming, voir simplement le morceau In Lovers Room durant des heures.
Le morceau qui me bouleverse le plus est issue de Shin KOR, et s'intitule
Kyosuke n°1. À chaque fois que je l'écoute, j'en ai les larmes aux yeux.

Je pense que la première fois que l'on regarde KOR, soit on aime, soit on déteste. Mais si on aime l'histoire, l'aventure humaine et sentimentale entre Pamela (Hikaru), Sabrina (Madoka) et Max (Kyosuke) vient se graver dans notre cœur tellement il y a de réalisme.

Sources : toutes les illustrations sont extraites des épisodes de KOR notamment le 1er, le 5e, les 13, 14, 15, le 47 et de l'OAV n°3 (l'image de Sabrina avec le saxophone a été éclaircie pour mieux distinguer son visage).
Les liens vers les morceaux musicaux renvoient à la plate-forme Youtube.

Tbp
13 Septembre 2023
lann.drak@gmail.com

 


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