Kimagure Orange Réflexion 15 : Panorama des jeux |
Même si KOR est connu pour son manga, ses vidéos et ses romans, il est un aspect de cet univers qui est plutôt méconnu : le jeu.
Il existe plusieurs types de jeux sur KOR. Et c'est ce que cette page va tenter d'en dresser le panorama par cette réflexion KOResque n°15.
Nous pouvons subdiviser les jeux sur KOR autour de trois catégories :
- Les jeux vidéos ;
- Les jeux de société ;
- Les jeux de rôles.
Et nous allons les passer en revue toutes les trois.
I - LES JEUX VIDEOS |
Cette première partie sera bien évidemment la plus importante de cette réflexion.
Les jeux vidéos existants et connus sur KOR sont au nombre de deux :
"Kimagure Orange Road : Natsu no mirage" (Microcabin - 1988) et "TETMAS : Operation Orange Road" (Final Star - 1989)
Il existe un troisième jeu, qui lui, ne gravite pas essentiellement autour de cet univers, mais qui fait apparaître la plupart de ses personnages principaux :
"Famicom Jump : Hero Retsuden" (Bandai - 1988)
Ces
jeux sont téléchargeables ici.
Passons-les chacun en revue :
KIMAGURE ORANGE ROAD : NATSU NO MIRAGE - 1988 |
Le premier des jeux vidéos s'appelle simplement "Kimagure Orange Road : Natsu no Mirage". Il date de Septembre 1988 et a été édité par MicroCabin au Japon. Il est composé de deux parties : le jeu d'aventure en lui-même, ainsi qu'une galerie d'images tournante qui l'accompagne. "Kimagure Orange Road : Natsu no Mirage" est un jeu vidéo officiel en langue japonaise exclusivement qui a été réalisé pour les possesseurs du micro-ordinateur MSX-2. Rappelons qu'à l'origine, la console MSX (contraction de MicroSoft eXtended) était un ordinateur 8 bits cadencé à 3,57 MHz avec trois processeurs esclaves. Il a été produit dans de nombreux pays et a connu du succès au Brésil, au Japon, en Espagne, aux Pays-Bas, en France et en Italie.
Jaquette du jeu pour MSX 2+ avec deux disquettes 3 pouces et 1/2
Une version du jeu est également sortie aussi sous micro-ordinateur NEC PC-8801 appelée aussi PC88 qui offrait 8 couleurs simultanément, ainsi que sous NEC PC-9801 ou PC-98.
Jaquette du jeu pour PC-8801 avec 3 disquettes 5 pouces 1/4
Dans la version MSX-2 et MSX-2+, l'image du lieu était placée en bas au niveau des dialogues. Ce qui laissaient plus de place aux scènes, tandis que les version PC88 et PC 98 plaçaient toutes les images en haut, et les dialogues en bas, ce qui avait pour inconvénient de réduire l'image de la scène.
Ecran
de la version MSX-2/MSX-2+
(en haut) et version PC88/PC 98 (en bas)
1) Le jeu
Le jeu (ou
plutôt le "Visual novel") a pour thème une aventure conversationnelle mettant en scène Kyosuke que le joueur doit incarner. Au passage, on remarquera que la couleur de sa coiffure a changé comme vous le constaterez par vous-même sur les images. A ce titre, ne vous attendez pas à un jeu vidéo comportant 16 millions de couleurs. C'est tout juste s'il y a les couleurs de base. Mais tout est vraiment bien coloré, ce qui donne au jeu un look plutôt sympatique. Le jeu est en japonais intégrale ; il n'est donc pas toujours très aisé de comprendre ce qui s'y passe, notamment par les nombreux dialogues qui défilent.
Je dirais qu'au fur et à mesure de l'exploration du jeu, on finit par reconnaître les kanjis des lieux et des noms des personnages de KOR, ce qui est somme toute très formateur.
Quoi qu'il en soit, le début du jeu d'aventure se présente sous la forme d'une scène cinématique avec un générique musical au format "speaker" de "Mirage d'Eté". On assiste alors à un rêve que fait Kyosuke où Madoka, nue (!), semble se montrer très entreprenante vis-à-vis de lui. Mais le rêve s'arrête brusquement avant même que Kyosuke ait pu profiter de l'abandon de soi de Madoka. En effet, il vient d'être réveillé par ses deux soeurs jumelles, Manami et Kurumi (mais tuez-les !).
Plus tard, toute l'équipe (composée de Kyosuke, de ses deux soeurs, Hikaru et Yusaku) se retrouve à l'aéroport (certainement celui de Narita). En effet, Madoka doit partir quelque part en avion, ce qui attriste bien Kyosuke. J'ai eu l'impression d'assister à une scène qui fait suite à l'épisode 48, quand Madoka devait partir d'urgence en Amérique rejoindre son père malade. Je doute que cette scène soit celle de la fin du manga car, on le verra ensuite dans le jeu, Kyosuke est en conversation téléphonique avec Madoka. Dans le manga, au contraire, il n'a pas de nouvelles d'elle pendant un an, jusqu'aux retrouvailles sur les marches de l'escalier. Le fait de voir Hikaru présente et heureuse au départ de Madoka prouve que nous nous situons bien avant les événements du film "Anohi ni Kaeritai".
Après le départ de Madoka, Kyosuke se retrouve donc tout seul chez lui, dans sa chambre de la résidence "Green Castle". Et c'est à ce moment précis que vous avez la possibilité de prendre la main sur le jeu. Vous incarnez ainsi Kyosuke à travers une interface qui se présente sous la forme d'un écran divisé en quatre parties.
Le grand-père Kasuga déboule à la résidence Green House et indique que les pouvoirs de la famille Kasuga vont disparaître si le dernier enfant male du clan n'a pas de descendance (il semble que Kazuya ait été oublié ?). Kyosuke a donc 2 mois (c'est bien court !) pour qu'un petit fils soit présenté. Kyosuke va-t-il enfin faire un choix ?
En haut à droite de l'écran, il y a le menu principal (ou le sous-menu). On s'y déplace à l'aide des touches de direction "haut" et "bas". Pour faire un choix dans le menu, il suffit d'appuyer sur la barre d'espace. Sur l'image, je donne une traduction française provisoire des options du menu. Je remercie au passage Freud de m'avoir aidé.
En haut à gauche de l'écran, figure la scène en cours. Ne vous attendez pas à voir des scènes 3D, il ne faut pas rêver. De plus, il n'y a pas de musique de fond qui accompagne le joueur durant son exploration du jeu. Donc, je vous suggère de charger votre CD audio de KOR préféré pendant que vous jouez au jeu. Les bruitages du jeu sont quasi inexistants. Les personnages que Kyosuke rencontre au cours de l'histoire se superposent en 2D sur le décors de cette fenêtre, un peu comme s'ils apparaissaient suite à une téléportation.
En bas à gauche de l'écran se trouve l'image globale du lieu où l'action est train de se dérouler. Au début, on se retrouve dans la résidence "Green Castle" des Kasuga. Mais il est possible de se rendre dans d'autres endroits, comme l'école Kouryou Gakuen, le restaurant l'Abcb, le grand escalier, la rue principale, le canal ou la gare. En
fonction du lieu géographique, on peut encore se rendre vers d'autres endroits (par le biais du menu "Options"
du menu principal). Par exemple, en allant à la gare, on peut se rendre ensuite à la plage, à la fête foraine ou en boite de nuit. Je n'ai pas exploré tous les lieux du jeu, mais je suis certains qu'il balaie tous ceux que nous connaissons dans la série TV. Cette partie de l'écran fait aussi office d'inventaire. En effet, Kyosuke a la possibilité d'utiliser des objets qu'il collecte ou qu'on lui donne durant le jeu.
Enfin, en bas à droite de l'écran, figure la fenêtre de communication. Les dialogues entre Kyosuke et ses interlocuteurs y défilent, ainsi que les réponses de l'ordinateur aux actions (bonnes ou mauvaises) du joueur. Au début, il faut pas mal tatonner pour s'habituer au menu en langue japonaise.
Le but du jeu n'est pas facile à trouver tant qu'on ne s'y est pas plongé un peu plus. De toute évidence, Kyosuke doit agir pendant certains temps sans la présence de Madoka. Il faut le faire bouger, manipuler des objets (téléphone, ...) et changer de lieu. Kyosuke peut aller un peu partout, discuter avec toutes les personnes qu'il rencontre, et agir pour effectuer une action. C'est là que le scénario du jeu se profile peu à peu. Un moment, le grand-père de Kyosuke lui confie la fameuse montre qui permet d'arrêter le temps. Cette montre pourra lui servir ensuite à sauver une jeune fille d'une collision avec une voiture (cette scène est d'ailleurs
inspirée de celle de l'épisode 41, "La montre magique"). Et bien sûr, la jeune fille sauvée, qui est toute heureuse, c'est... Hikaru !
Voilà pour les premières minutes du jeu. Je vous laisse le soin de découvrir tout le reste par vous-même dans la page de téléchargement que je vous ai créée. Finalement, avec la pratique, ce jeu peut être sympa à faire, déjà pour découvrir toutes les autres images du jeu.
Depuis que cet article est venue en ligne, certains ont tenté sur Youtube de montrer en détail la progression sur ce jeu.
Ci-dessous
avec la fin positive (ici c'est la version du jeu
tournant sous PC88 qui est présentée) en 56 mn :
Ci-dessous
avec la fin positive (ici c'est la version du jeu
tournant sous PC88 qui est présentée) en 37 mn :
Notre
version préférée :
2) La galerie d'images
Une mini galerie d'images a été fournie avec le jeu. Elle comprend 6 images en tout. Elles sont de trois types : des images de la série comme cette Madoka ci-contre tirée de l'épisode 37 ("Le tournoi"). Il y a aussi des images issues du film "Ano hi ni Kaeritai", preuve que le jeu est sorti après le 8 octobre 1988, date de sortie du film. A moins que la galerie n'ait été qu'une sorte de "add-on" venue s'insérer dans une seconde édition du jeu. Quoi qu'il en soit, la galerie se complète de deux cellulos d'Akemi Takada, où
l'on voit Madoka serrée contre Kyosuke, ou bien Hikaru qui fait la bise à son senpai. Pour se déplacer dans la galerie, on est obligé de laisser les images défiler d'elles-mêmes. On ne peut pas utiliser la barre d'espace pour aller plus vite. Cette galerie tournante prouve que, malgré leur
grands âge les micro-ordinateurs MSX et NEC était tout de même capable de présenter des images hautes résolutions. Mais ne vous attendez surtout pas à voir de la bonne qualité d'affichage.
En
2002, une tentative de traduction du jeu avait été initiée sur ce site (site
qui n'est plus actif aujourd'hui, mais qui donnait les infos suivantes (en anglais)
: "One day your grandfather comes to visit, with some disturbing news. Unless
you, Kyousuke Kasuga, father a child immediately, the psychic powers that have
been passed down your family line for generations will be lost forever.
Oblivious to the fact that your grandfather is a sneaky, underhanded person well
known for being "creative" with the truth, you agonise over the crisis. Who
could you possibly do this with? Hikaru Hiyama, the cute, energetic girl who is
your self-proclaimed girlfriend, or Madoka Ayukawa, the mysterious, sexy girl
who you really care for? For that matter, how could you possibly ask either of
them? ")
On
trouvera plus de captures d'écran du jeu sur ce site.
Reportage du 01/03/2013 sur la chaîne Nolife à propos du jeu dans Les Oubliés
de la Playhistoire.
L'annonce de l'émission
sur la page Facebook de la chaîne :
Possibilité de jouer le jeu en ligne :
KODY du Groupe Facebook "KOR : Souvenirs d'Eté" a publié en 2024 une série d'articles intéressants sur le jeu, venant en complément de cette Réflexion. Nous lui avons consacré tout une page entière pour cela. -> CLIC
TETMAS : OPERATION ORANGE ROAD |
"TETMAS : Operation Orange Road" est un jeu édité par Final Star en 1989. Il tourne également sur MSX-2. Il aborde un tout autre domaine ludique dans l'univers du jeu, à savoir celui du TETRIS ! Hé oui, ce jeu KOResque n'est ni plus ni moins qu'un TETRIS classique sur fond d'images de la série KOR ! Bien évidemment, je ne vais pas vous rappeler ce qu'est TETRIS. Mais ce TETRIS-ci est très particulier puisqu'il comprend une galerie d'images KOR que l'on peut visualiser indépendamment du jeu.
1) Le jeu
Le TETRIS 2D à la sauce KOR est très classique : vous devez imbriquer les formes géométriques de manière à constituer des rangées pleines qui disparaissent une fois celles-ci constituées. Bien évidemment, plus vous progressez dans le jeu, plus celui-ci devient rapide. A ce titre, n'oubliez pas de règler comme il faut la vitesse d'exécution de l'émulateur MSX avant de jouer sinon, vous risquez de ne pas atteindre le niveau 10. Quoi qu'il en soit, plus vous progressez dans le jeu, plus vous découvrez les images de fond de la série (qui d'ailleurs sont celles de la galerie dont je reparlerai plus loin). Ce qui est domage, c'est que l'espace du jeu en lui-même
est complètement figé au centre de l'image, et non pas placé sur le côté.
Ceci empêche le joueur d'apprécier pleinement l'image de fond pendant qu'il joue (à moins que les concepteurs du jeu aient volontairement voulu que le visage de Madoka soit en partie masqué, pour ne pas trop déconcentrer le joueur. Quelque part, ils ont peut-être eu raison :).
Pour jouer, utilisez la barre d'espace pour faire tourner la forme géométrique dans le sens qui vous convient. Les flêches directionnelles "gauche" et "droite" la déplace, tandis que la flêche "bas" la fait descendre directement vers son emplacement choisi. Chose intéressante en cas d'activation involontaire de cette touche, c'est qu'à la dernière seconde, même si la pièce est sur le point de "toucher terre" définitivement, il vous reste encore une chance de la déplacer ou de l'orienter selon votre convenance.
Autre conseil très utile (et je pèse mes mots) : quand vous accèderez au menu du jeu, il faut faire très attention aux options sonores du jeu. Après votre choix de jouer dans le menu principal, vous aurez un nouveau menu ou le choix vous est laissé entre "Back ground music" et "Sound effects". Il est IMPERATIF de choisir "Sound effects" pour avoir des effets sonores qui ne gènent en rien votre concentration durant le jeu. Utilisez les flèches "haut" et "bas", et la barre d'espace pour valider votre choix. Dans le cas contraire, si vous choisissez l'autre option ("Back ground music"), vous aurez droit à une musique de fond que je qualifierais d'abominable, même pour un son speaker. Moi qui pensais entendre un agréable fond sonore issu d'un BGM de KOR, on se retrouve ici confronté à une cacophonie innommable indigne de l'univers de KOR. Et à mon avis, pour le peu que mes pauvres oreilles aient pu en supporter, ce ne sont même pas des BGM de KOR qui sont proposés. Donc, vous êtes prévenus d'avance ! Faites comme pour le jeu précédent : chargez un CD de KOR et écoutez-le pendant que vous jouez.
2) La galerie
La galerie est accessible à partir de l'option "Art Gallery" du menu principal du jeu. Il y a 9 images en tout. Elles sont tirées de la série ou du générique de la série. Elles sont présentées en plein écran, à la différence de l'autre galerie, ce qui donnent aux images une moins bonne qualité que celles de la galerie du jeu d'aventure d'Orange Road.
Cette galerie se propose de faire un mini tour d'horizon des principaux personnages de KOR de la série. Ce sont les mêmes images que celles qui servent de fond d'écran durant le jeu. Donc, même si vous n'arrivez pas à atteindre tous les niveaux du jeu, vous aurez quand même la possibilité de découvrir par le biais de cette galerie toutes les images de fond.
On pourra regretter l'absence de certains personnages secondaires de la série comme Takashi, Kazuya, les grand-parents Kasuga et le duo Hatta/Komatsu qui manquent également à l'appel. Mais comme cette galerie dépend en fait du nombre de niveaux prévus dans le jeu, on ne pouvait pas en demander plus. Chose incroyable : on ne voit pas Kyosuke dans la galerie, ou à peine : celle de la scène du baiser, sous l'arbre, à la fin de l'épisode 48.
Pour vous déplacer dans la galerie, appuyez sur la touche espace. En effet, les images ne défilent pas toutes seules. Vous pouvez donc faire en sorte d'augmenter la vitesse d'exécution de l'émulateur pour faire tourner les images de la galerie plus rapidement.
FAMICOM JUMP : HERO RETSUDEN |
Troisième et dernier jeu vidéo de cette réflexion, le célèbre jeu "Famicom Jum : Hero Retsuden". Présenté par la Shueisha et édité par Bandai en 1988 sur console NES pour commémorer le 20ème anniversaire de la revue "Shonen Weekly Jump" (publié par la Shueisha), ce jeu est rassemble la plupart des héros qui ont fait la renommée du journal. On y retrouve entre autres San Goku, Kenshiro, Seiya, Wingman, Captain Tsubasa, Arale et Muscleman. On y retrouve aussi l'univers de KOR puisqu'on distingue Madoka Ayukawa (vers la bas à gauche) sur l'illustration ci-contre.
Ce jeu commence par une petite scène cinématique présentant un petit garçon lecteur du journal "Weekly Jump". Soudain, il est propulsé mystérieusement à l'intérieur de la revue, et ainsi commence pour lui une aventure dans un univers parallèle où il devra trouver le moyen de revenir dans son propre univers.
Le héros propulsé dans l'univers de "Weekly Jump" évolue dans une contrée représentée par des espaces désertiques, montagneux, forestiers ou verdoyants. Il y rencontre en chair et en os les héros et les méchants de ses lecture dans un délirant cross-over. Le graphisme du jeu n'est pas vraiment terrible, d'autant qu'il faut faire un effort particulier de concentration pour découvrir l'identité des personnages rencontrés qui se présentent tous de manière "SD" (super deformed). Au moins ici, le fond sonore est acceptable. Notre héros doit d'abord retrouver les sept boules de cristal à travers tout le pays. Pour les détecter dans
le voisinage immédiat, il faut faire arrêter le personnage et appuyer sur la barre d'espace. Des personnages plus ou moins méchants sont visualisables sur le terrain. Il sufit de s'en approcher pour leur parler ou (le plus souvent) les combattre (attention aux personnages moustachus, ils sont particulièrement redoutables). Pour donner un coup de poing, la barre d'espace suffit. Au début du jeu, on ne peut qu'utiliser ses poings. Mais je suppose que plus on progresse dans le jeu, plus on a la possibilité d'utiliser des pouvoirs magiques.
On peut visiter les batiments isolés et les villes. Dans la ville où apparaît au début le héros que l'on incarne (illustrée sur la copie d'écran), on pourra y trouver le moyen de se restaurer et de combattre les méchants punks de l'univers de Ken le Survivant. Dans un autre endroit, on retrouvera une sorte d'arène de tournoi où l'on doit affronter des adversaires rapides et redoutables.
D'après Taisuke ITONO qui s'est exprimé en 1999 sur ce jeu, Madoka Ayukawa apparaît quatre fois dans le jeu, et Hikaru une seule fois. Voici des captures d'écran trouvées sur Internet (car je ne suis pas allé loin dans le jeu) :
Madoka Ayukawa :
Hikaru Hiyama :
Tous les jeux vidéos
décrits ci-dessus et leur émulateur sont disponibles ici sur la page de |
II - LES JEUX DE SOCIETE |
En fait de jeux de société KOR, je n'en connais pas d'autres que ceux de l'univers des puzzles.
Il existe deux type de puzzles : le puzzle vendu dans le commerce et ceux proposés sur Internet. Rassurez-vous, vous allez avoir l'occasion de jouer à des puzzles KOResques.
L'image ci-contre où l'on voit Madoka les bras croisés, est extraite de la boite d'un puzzle existant qui est sorti au Japon. Cette illustration principale a été tirée du recueil "Kimagure Orange Road Anime comics" (volume 1) paru en 1996 par Jump Comics.
Mais comme je ne puis vous donner la possibilité de faire ce puzzle, je vais par contre vous présenter ceux que l'on peut trouver sur Internet. Et il n'est nul besoin d'aller très loin, puisque un fan de KOR francophone propose sur son site web toute une série de puzzles à faire en direct.
Il s'agit du site administré par Freud. Sur son site "Freud World", on peut trouver des puzzles très originaux dont certains portent sur KOR, et d'autres sur DBZ, Ah! My Goddess, Kenshin et l'habitant de l'infini.. Créés en DHTML, tous ces puzzles nécessitent
l'emploi obligatoire du navigateur Internet Explorer. Donc, inutile de lancer Netscape, ça la ne marchera pas.
Cinq puzzles KOR sont proposés sur le site. Les images proposées sont des illustrations d'Akemi Takada. Nous allons en choisir une à titre d'exemple, celle de Madoka attristée.
Il est recommandé d'avoir une résolution d'écran de 1024 x 768 afin que vous ayez l'espace suffisant pour réaliser votre puzzle. Donc, une fois votre image sélectionnée, déplacer-la sur le côté en la faisant glisser avec la souris. Vous aurez ainsi tout un espace de l'autre côté pour mieux disperser et trier vos pièces. Mémorisez bien l'image avant la cassure, car aucune image complète n'est proposée pour vous aider à reconstituer le puzzle.
Pour casser le puzzle en pièces, il faut confirmer le nombre de pièces que vous souhaitez avoir pour le jeu. Les paramètres "taille horizontale" et "taille verticale" sont prévus à cet effet. Le produit des deux tailles donne le nombre de pièces que vous souhaitez obtenir pour le puzzle, sachant qu'il ne peut pas y avoir plus de 81 pièces (9 x 9 étant les paramètres extrèmes). Par exemple, si vous prenez 5 en horizontale et 6 en verticale, le système va fragmenter l'image en des petits rectangles de 5 x 6 = 30 pièces aléatoirement sur la "table".
En cliquant sur l'option "Casser", vous obtenez aussitôt vos pièces disposées aléatoirement sur votre écran. Chose intéressante, c'est que si vous recliquez aussitôt sur la même option, les pièces disparaissent, vous obtenez une nouvelle cassure du puzzle, et 30 nouvelles pièces dispersées aléatoirement sur la table. On peut changer les paramètres de cassure comme on le souhaite et le système répond sans problème.
L'option "Grille" peut vous aider dans la reconstitution du puzzle. Une grille virtuelle vient alors se coller à l'emplacement vide de l'espace du puzzle à reconstituer. Elle vous permettra de poser vos pièces dans le cas où vous en avez beaucoup. Pour retirer la grille, on clique sur le même bouton, et son titre prend alors le nom de "Grille OFF".
Pour déplacer vos pièces, faites-les glisser une à une sur la grille. La pièce se calera sur l'emplacement de la case la plus proche de l'endroit où vous l'avez posée. Là, deux choses peuvent se produire : si la pièce est bien placée par rapport au dessin d'origine, elle vous alertera de cela en clignotant quelques instants, puis restera fixe. Il vous sera impossible de la redéplacer ensuite. Si la pièce est mal placée, elle ne clignotera pas. Le bouton "Aide" vous permettra de laisser le système placer une pièce correctement sur la grille à votre place. Mais n'en abusez pas, "c'est plus du jeu", sinon :)
Petit à petit, vous reconstituerez le puzzle. Et lorsque vous l'aurez totalement complété, celui-ci entamera un glignotement général de toute l'image.
Voilà, c'est à vous de jouer, maintenant. Rendez-vous sur le site de Freud (plus actif hélas) ou son blog.
III - LES JEUX DE ROLES |
En fait, il n'y en a qu'un :)
Pour les passionnés de jeux de rôle, il en existe un dédié exclusivement à KOR sur Internet. Il s'appelle "The Kimagure Orange Road Role-Playing Game". Il date de 1990 et est présenté en langue anglaise par Robosmut International & Orange Roadies of San Diego, des fans américains de KOR.
Le nombre de joueurs pouvant participer à ce RPG peut osciller entre 2 et 56 maximum.
Tout ce qui est nécessaire pour rendre ce RPG vivant est décrit sur cette page. On peut incarner un personnage avec ou sans le Pouvoir. Les caractéritiques des Pouvoirs que l'on peut obtenir et utiliser sont très détaillées. Chaque personnage disposant du pouvoir peut avoir un pouvoir "primaire" au minimum et éventuellement un pouvoir "secondaire".
7 épisodes spécifiques RPG sont disponibles sur la page. Ils mélangent souvent les univers connus de l'animation japonaise. Par exemple, dans un cross-over avec "Akira", (l'épisode 5 intitulé “A future story! Neo-Tokyo is destroyed.”), imagine Néo-Tokyo 40 ans dans le futur détruite par Akira, le fils de "Kyosuke-oniichan" and "Ayukawa-Oneesan". Ces derniers doivent le retrouver.
Dans un autre épisode du même genre, c'est un cross-over avec l'univers de Ken le Survivant (épisode 7). Après la guerre atomique, le clan Kasuga et leurs amis décident de retrouver les montagnes où ont vécu les grands-parents Kasuga. Bien évidemment, à travers une lande dévastée, ils devront affronter bien des dangers avant de parvenir à destination.
Tout est détaillé pour que chacun puisse y trouver son compte. N'étant pas moi-même joueur de RPG, j'ai noté toutefois quelques erreurs sur la description de certains personnages de KOR. Mais ce n'est pas grave.